samedi 30 octobre 2010

Maladie

Pour cause de maladie, nous allons devoir arrêter pour un court laps de temps, espérons –le, nos récits de voyage. Nous sommes toujours en Inde mais à Delhi. Nous avons rencontré un médecin à l’hôpital et attendons toujours les résultats des analyses.

dimanche 24 octobre 2010

VARANSI je pouvais sacrer mon camp d'ici!




Notre arrivée en Inde fût des plus chaotiques.

À l’aéroport, un Indien, employé de l’hôtel que nous avons réservé, nous attendait avec une pancarte sur laquelle on pouvait lire nos noms. La première heure du trajet s’est bien déroulée, mais, plus on se rapprochait de la ville, plus ça se compliquait. Bouchons de circulation impliquant autant les voitures, les motos, les rickshaws, les bicyclettes, les gens et comme si ce n’était pas assez, les chèvres et les vaches! Si la vache décide de se coucher en plein milieu de la rue et de bloquer la circulation, il faut faire avec!
Dû à ce chaos, le conducteur a arrêté son véhicule, a débarqué nos valises et nous a laissé avec un autre employé de l’hôtel qui nous a fait rouler nos valises sur une distance de 300 mètres dans de minuscules ruelles remplie de déchets et de merdes de vache! Arrivés dans le lobby de l’hôtel, RASHMI GUEST HOUSE A PALACE ON RIVER, nous trouvions l’endroit charmant et accueillant; mais arrivés à la chambre, déception.
La photo de la chambre que l’on voit sur le site http://www.palaceonriver.com/ est une chambre luxueuse à 125.00 USD la nuit. La nôtre coûte 45.00 USD. Donc, imaginez la différence!!!
Chambre terne, sombre, sans fenêtre, très petite et bruyante. La salle de bain de cette cellule de prison se résume en un minuscule endroit comportant lavabo, douche et toilette sans divisions. En prenant notre douche, l’eau envahie la pièce. Cet hôtel nous fait détester l’Inde! Môman, viens chercher ta fille! Première crise de larmes et de découragements intenses. En allant chercher de l’argent au guichet, nous sommes tombés sur un jeune Français habillé comme les Indiens. Voyant que nous étions perdus dans ce labyrinthe, il est venu au guichet avec nous et par la suite, nous a invités à prendre le chai, (thé indien) chez un espèce d’illuminé.

Rituel : Dès 5 heures du matin, les Indiens vont se purifier en se lavant dans le fleuve Gange. Les femmes, en petits groupes, s’accroupient au pied des «Gaths» et lancent des grains de riz sur une espèce de tissu ressemblant à un linge à vaisselle en priant.










À 19 :00, c’est l'«AARTI». Cérémonie destinée à remercier Dieu pour la journée qui vient de se terminer. Assez fanatique merci!

Demain, nous prenons le train pour se rendre à la capitale Delhi. Un long et pénible trajet de 12 heures. Nous embarquons à 10:10 pm pour arriver à 11:45 am. Le gars de l’hôtel nous a acheté les billets et ... devinez quoi? Alain et moi ne sommes même pas dans le même compartiment !!! Nous ne savons pas comment va se dérouler le trajet, mais une chose est sûre, les crises d’angoisses ressenties depuis notre arrivée en Inde vont s’intensifier...!!

vendredi 22 octobre 2010

KATHMANFIN

Kathmandu a été riche en émotions! Vision d’horreur mais aussi de beauté!


Au «Namaste Bar», nous avons vu un show de Jim Morrison. Un népalais ben gelé ça brasse en maudit!!! Sur la rue, environ de 5 à 10 fois par jours on nous offre de la drogue.
Kathmandu est restée la même que celle du temps de hippies! Les macaques, les bouchers sur la rue, les veilles motos, les marchés aux épices et le sourire des népalais font de Kathmandu une ville inoubliable!


jeudi 21 octobre 2010

Vivre la mort


Pashupatinath nous a bouleversés au plus haut point!

En arrivant sur le site, nous avions aucune idée de ce qui nous attendait. On nous avait expliqué ce qui ci passait mais, le vivre «live», c’est autre chose. En marchant vers les gaths, nous apercevions de la fumée et arrivée sur place, nous avons vu 3 corps en train de brûler et 3 autres en préparation. Les Népalais enveloppe le corps du défunt dans un tissu orange ou blanc et par la suite, le déposent sur un bûcher. Ce que nous avons vu et ressenti était si intense, que nous étions incapables de parler. Comment décrire l’indescriptible? Comment parler de ce qui rend muet d’effroi? Même les photos ne peuvent décrire l’état d’esprit dans lequel on se  sentait.

En ce moment, en écrivant ces quelques lignes, nous pouvons encore sentir l’odeur qui s’en dégageait.






mardi 19 octobre 2010

Bienvenue au NÉPAL, à KATHMANSALE


La mythique Kathmandu des années ’60 est riche en bouleversements. Dépaysement total.
À mi-chemin entre le Tibet et l’Inde, nous subissons notre premier choc culturel. Dans moins de 5 minutes, nous apercevons des femmes portant le sari, des vaches, des chèvres, des coqs, des chiens errant dans les rues, des sadhus «ben gelés» sur la marijuana, des mendiants, des amoncellements de vidanges partout et des RATS!!!


Sans le savoir, nous tombons en plein festival. Durant les 15 jours de festivités, les Népalais sacrifient des animaux devant leur maison! Nous vous épargnons les détails. Visite d’un temple dédié aux singes. Ces petites bêtes inoffensives sautaient partout et essayaient de vous voler notre bouteille d’eau.
Les Népalais sont gentils et en général, ils parlent tous l’anglais. Au moins, il y a ça de gagné!!!


dimanche 17 octobre 2010

FINI LES CHINOISERIES!




Après exactement 33 jours passés en Chine, nous vous faisons part de nos plus grosses incompréhensions vis-à-vis un des pays le plus vieux au monde, celui de Mao.

Au restaurant, les gens s’assoient où il y a de la place. Vous êtes donc en train de manger et  subitement, un chinois s’assoit avec vous.

Dans chacune des villes que nous avons visitées, une seule chanson tourne en boucle du matin au soir. Au bout de 2 jours, même si c’est en chinois, on peut fredonner le refrain.

Vous achetez un billet pour une excursion avec un guide parlant anglais, et bien, le guide en question parle 45 minutes en chinois et 5 en anglais!!! Est-ce nous qui comprenons trop vite ou les chinois qui sont niaiseux?

Les cours de conduite n’existent pas! Les voitures roulent n’importe où n’importe quand. Les feux de circulation n’ont aucune importance.

En voyageur avertis, on prend le soin de faire écrire en anglais et en chinois l’adresse où l’on veut se rendre. On présente la carte au conducteur de taxi et après l’avoir examiné sous tous ses angles, il vous fait un signe de tête, soit oui ou non. La plus part du temps c’est non. Ont-ils appris à lire leur propre langue ou non?

Les conducteurs ont peur de leur ombrage. À l’instant où ils aperçoivent l’ombre d’une voiture, - ici le terme de «vieux tacot» serait plus approprié - ils klaxonnent à répétition. Ils klaxonnent même lorsqu’ils sont seuls sur la route.

Dans un aéroport international on parle anglais non? En Chine, international ou non, ils parlent chinois. À vous de vous débrouiller!

On dit que les chinois pratiquent la meilleure médecine au monde et qu’ils sont rarement malades. Comment peut-on expliquer qu’en ayant toujours  les doigts dans le nez, qu’en crachant partout et qu’en laissant les enfants faire pipi et caca sur la rue, ils réussissent à être en santé? Les canadiens sont aseptisés; mais eux ils sont immunisés!!!

À l’intérieur du même pays, ils y a plusieurs sortes de prises de courant. Comment le voyageur peut-il recharger son portable, son cellulaire et son appareil photo? Seul Mao le sait...

Voyageant en solo, nous devons tout faire par Internet. Réservations de vols, d’hôtels, de trains … Pas facile lorsque le gouvernement chinois contrôle tout! Certains sites sont bloqués et lorsque nous voulons y accéder, un message du genre «PAGE NOT FOUND» ou bien «LINK NOT AVAILABLE» apparaît.


À la télévision, on présente des soaps du genre «Top Modèle», mais on dirait que ce sont des rediffusions d’avant guerre 39-45.

Aller au Tibet, plus précisément à Lhassa, c’est pire que de faire une demande de passeport sans papier d’identité.
Premièrement, il faut demander au gouvernement chinois un permis de séjour indiquant la date d’arrivée, la date de départ et le nombre de personnes faisant partie de votre groupe. Une personne seule ne peut aller au Lhassa.
Deuxièmement, vous devez être accompagné d’un guide tibétain pour visiter les temples, monastères et le palais d’hiver du Dalaï Lama.
Troisièmement, pour sortir de Lhasa, c’est aussi compliqué. Votre guide doit vos accompagner à l’aéroport afin de présenter aux autorités votre permis de séjour. N’essayez même pas de le rapporter avec vous comme souvenir. Le permis que vous avez payé doit retourner aux autorités gouvernementales afin de s’assurer que vous ne retournerez pas au Tibet avant une couple d’années.
Quatrièmement, à l’aéroport, vous avez le droit d’entrer, mais vos valises doivent rester à l’extérieur!!! À un moment donné, votre guide entre vos valises à l’intérieur et là, vous devez franchir le premier contrôle: l’immigration. Après l’obtention de votre carte d’embarquement, un deuxième contrôle. 20 pieds plus loin, un autre contrôle. On as-tu assez hâte de sortir de la Chine!

Ni Hao c’est terminé. On s’en va vers Namaste.


vendredi 15 octobre 2010

Le TIBET, un monde à part...

Nous sommes présentement à Lhassa qui veut dire «la terre des dieux». Cette ville est vieille de 1300 ans et en s’y promenant, on se croirait au temps du premier Dalai Lama.

Comme première visite, le temple de Jokhang et Barkhor Street Market situés dans la section la plus vieille et traditionnelle de Lhasa.  Barkhor Street est la rue la plus religieuse entourant le temple de Jokhang.


Les gens se prosternent devant Bouddha des heures durant. Ils s’inclinent de tout leur long sur un long coussin avec deux plaquettes de bois sous les mais et ce, en récitant une prière indescriptible et indéchiffrable pour nous.


À l’intérieur du temple, les offrandes se multiplient. Argent, nourriture, foulard blancs, beurre de Yak…

Un immense marché extérieur se trouve sur Barkhor Street et pour y déambuler, on doit le faire seulement dans le sens des aiguilles d’une montre.

Potala Palace : Des marches, des marches et encore des marches. À l’intérieur c’est tout simplement superbe. Les tombeaux des Dalai Lama, la chambre où le Dalai Lama passait la plus grande partie de son temps, des milliers de Bouddhas et des offrandes apportées par le peuple tibétain. On se croirait dans le film «7 ANS AU TIBET» !!!

Paradis du photographe : Personnages spéciaux habillés de costumes traditionnels faisant tourner un moulin à prière ou égrainant un long chapelet de bois. Les ainés ont le visage ridé et les cheveux longs tressés.



























Ville contrôlée : Lhassa est soumise au contrôle militaire des chinois. Pour y accéder, nous devons avoir un permis de séjour qu’il faut montrer avant de prendre l’avion pour Lhassa.

Nous devons avoir un guide tibétain nous accompagnant pour chaque visite et pour sortir de la ville, notre guide doit montrer notre permis de séjour à l’aéroport. Il y a des soldats partout !!!  Autant dans la rue que dans les temples. Quelquefois, on peut même en apercevoir sur les toits...

Défier le mal de l’altitude pour atteindre le toit du monde, découvrir un peuple souriant et prendre des photos dignes d’une exposition, ÇA VAUT LE DÉPLACEMENT !!!

lundi 11 octobre 2010

TERRA-COTTA WARRIORS

Concours pour nos lecteurs:
En date d’aujourd’hui, devinez le nombre d’avions que nous avons pris depuis notre départ de Montréal le 14 septembre?

Xi’an, dernière ville chinoise avant le Tibet. La raison de notre présence dans cette ville est le mausolée de l’empereur Quin, célèbre pour son armée de terre cuite vieille de 2000 ans composée de 6000 guerriers et chevaux grandeur nature.



Dans cette ville de 7 millions d’habitants, nous allons aussi nous rendre au Bell Tower, Drum Tower (marché de nuit) et au voir le City Wall East Gate. The Old Town était protégée par un mur entourant la ville ce qui empêchait les ennemis d’y entrer.

Le 13 octobre, nous quittons Xi’an pour nous rendre au Tibet à Lhasa.

jeudi 7 octobre 2010

GROS NOUNOURS !!!

Cheng Du Panda Breeding Research Base made my day !

Ces gros nonours nous donnent envie de les prendre dans nos bras tellement ils sont mignons !!!







mercredi 6 octobre 2010

Take me THERE !!




En cherchant une agence pour l’organisation de notre périple au Tibet, nous avons atterri au « Dave Oasis Bar ». http://www.davesoasis.com/oasis/bar.htm 
Croyez-le ou non, dans un local d’environ 10' x 15', rempli de bouteilles vides et de cendriers qui débordent, un ange nous est apparu! Le proprio, parlant très bien l’anglais, nous a indiqué l’endroit où nous adresser et a même fait les démarches pour nous! Sur le chemin du retour, nous avons découvert Tian Fu Guang Chang Square où cache une immense statue de Mao.


De surprise en surprise, nous avons célébré l’halloween avec les serveuses du Pizza Hunt!

mardi 5 octobre 2010

Fête nationale de la Chine

CHENDGU, c’est Time Square à Pâques mais à la grandeur de la ville.  Ici, nous avons 40 secondes pour traverser la rue et un policier armé d'un sifflet et d'un bâton s'assure que nous respectons le nombre de secondes allouées. De plus, du 1er au 8 octobre, c'est la fête nationale de la Chine.




Imaginez 7 milliards de Chinois en vacances. En général, les résidents des villes que nous visitons sont super gentils, mais, les touristes chinois sont désagréables !!!


Ils parlent fort, claquent les portes, crachent partout et se fouillent continuellement dans le nez. Les enfants sont comme les chiens, ils pissent dans la rue.  Nous essayons d'avoir un visa pour le Tibet  mais, à cause de la maudite fête des Chinois, impossible de rien obtenir !  On est prisonnier de CHENGDU ! Vous vous dîtes sûrement qu’il y a des choses pires que d’être en vacances dans une grande ville chinoise, mais pour nous, essayer de s’en sortir alors que même dans les agences de voyage de grandes chaînes hôtelières on ne parle pas l’anglais, c’est l’enfer!  Aucune décoration pour la grande fête, mais il y a des millions de Chinois partout. Aucun «Shopping Car»,  on n'arrive même pas à entrer dans les boutiques et encore moins dans les restos. Heureusement, depuis notre départ, un petit fait anodin nous réconcilie avec la Chine. Alors que pensions acheter du chocolat et des gâteaux pour souper pénards à notre hôtel, nous avons trouvé un petit resto où le petit Chinois qui prenait les commandes, a sorti un bâton et nous a fait pointé sur le menu dessiné au mur, ce que nous voulions. Son sourire radieux nous a redonné le moral. Le personnel du resto ainsi que les clients nous regardaient avec curiosité, mais gentiment !



dimanche 3 octobre 2010

Parlons bouffe...

Depuis que nous avons quitté Montréal, nous avons mangé et préféré ne pas manger plusieurs choses! HongKong nous a fait découvrir quelques mets typiquement chinois au Fairwood Restaurant.  Malheureusement nous avons succombé à la tentation du mal, et, nous nous sommes rendus chez McDo le matin car leur café était sublime...


À Guilin, malgré une heure d'aventure en montagne sous la pluie, nous avons pour lunch le célèbre bol de carton de RAMENS. Vous connaissez le bol de nouilles séchées avec un bouillon en poudre auquel on ajoute de l'eau chaude? Une formule chimique qui fait en sorte que le tout se mélange et avec une paire de baguettes, le tour est joué!

À Yangshuo, malgré une quantité incroyable de restos, au dîner: nouilles chinoises au légumes, au souper: riz frit au poulet. Erreur monumentale! Les chinois coupent le poulet en morceaux avec une petite hache. Donc, il reste toujours des petits morceaux d'os!!! Leur coutume voulant que l'on crache ces petits os sur la nappe, nous avons préféré ne pas répéter l'expérience...  Les jours qui ont suivis ont été semblables, mis a part le wester food soit la pizza ou le spaghetti.

À Lijiang, là ça commence à bien faire les nouilles  et le riz! Notre esprit d'aventure nous pousse alors, pour la première fois, vers le STREET FOOD.  Oui mes chers, nous avons mangé des petites boules sur un bâton en brochette qui se sont avérés être délicieuses. Encore aujourd'hui, nous ne savons toujours pas ce que c'était. Nous avons aussi manger du yack. Le yack est la version chinoise du boeuf. Ça, mon ami, c'est gras pas à peu près. À Lijiang, il n'y a pas d'oiseau, savez-vous pourquoi? Regardez la photo et vous aurez la réponse:



On nous a aussi offert de déguster un bon plat de vers que nous avons poliment refusé.


Ne sachant plus quoi manger, nous nous sommes remis aux RAMENS. En Chine, nous mangeons dans les grandes villes mais, quelques fois, c'est un peu dificile. À Chengdu,  ville plus grosse que New York, nous nous sommes promenés dans un supermarché. Croyez-le ou non, dans l'allée principale, nous ne connaissions aucuns des produits alimentaires. Heureusement Starbucks Coffee nous a sauvé la vie avec des sandwichs.
Comme le disait si bien Dalida, tant qu'il y aura du de l'amour et du vin... sans oublier le pain!

En résumé, les RAMENS, plus capables!


samedi 2 octobre 2010