L'Inde selon Alain (alias Marcel)

Après le trajet infernal de 15 heures à bord d’un train de bétail en partance de Varanasie direction Delhi, j’ai livré un combat titanesque contre Mike Tyson. En moins de 8 secondes, j’étais au tapis et terrassé au point de ne plus me souvenir de mon nom. Alfred Dallaire, Sergio Macaroni ou Alain Gagnon c’était du pareil au même!

Suite au deuxième combat,  je me suis réveillé à  l’hôpital Appolo de Delhi. Carte d’hôpital en main, je ne suis toujours pas certain que j’étais le patient. Mes lunettes étant dans ma valise, tout était embrouillé. Sans mes lunettes je n’entends rien...

Après le troisième combat, contre Jacques Rougeau le lutteur, je me suis transformé en Little Beaver.

Une chance que j’ai mon infirmière qui est des plus compétente et très attentionnée. Je ne la changerais pas pour tout l’or du monde. Sans elle, je ne sais pas ce que je ferais.

L’épisode n’est pas encore fini mais nous espérons que cela ira mieux.

DHANYA WAD MARIE!

J’avais déjà entendu dire que l’Inde était sale mais jamais à ce point. On ne parle plus de saleté mais d’insalubrité! La circulation, les gens, les cyclos rickshaws, les motos rickshaws, les motos, les voitures, les vélos ça peut toujours aller. Là où je décroche, c’est quand il y a des rats et des vaches! Les rats et la crainte d’un nouvel empoissonnement alimentaire ont fait en sorte que je prenne la décision de sortir de l’Inde au P.C. Après 5 jours de maladie et de repos dans une chambre d’hôtel 5 étoiles Luxe qui m’a coûté la peau des fesses, j’ai entendu l’appel du Japon. J'étais incapable de prendre un vol de 15 heures, direction Royaume du Siam pour quelques jours. Côté santé, ça s’améliore de jours en jours. Sur la terrasse du First Hotel Bangkok, je vous écris ces quelques lignes. La circulation est aussi dense qu’à Delhi mais ici, on ne klaxonne pas pour rien. Un peu civisme ça fait du bien...